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Mon psy et moi
12 octobre 2010

Retour chez mon psy

- Bonjour Docteur. Je pensais ne plus avoir besoin de venir ici et ne plus avoir besoin de vos séances mais en fait, je crois que ce n'était qu'un doux rêve.

- Un rêve ? racontez-moi ça !

- En fait j'étais persuadée d'avoir trouvé mon antidote. Faut dire qu'il a été très efficace depuis ces 15 derniers jours. Vraiment, j'étais bluffée de son efficacité. Et sans effets secondaires non désirés en plus.

- Et ? que c'est-il passé ?

- A vrai dire je n'en sais rien. J'étais bien, j'étais heureuse, je voyais la vie en rose et j'entendais les oiseaux chanter. Quand tout à coup hier dans la journée, les oiseaux se sont tus et le rose a disparu. Je crois que les effets secondaires n'apparaissent qu'après une utilisation suivie sur plusieurs semaines.

- Aïe je vois ça. C'est souvent ce qui arrive après une dose trop forte. Sur le moment on apprécie, mais tout à coup arrive la peur. La peur de ne plus pouvoir s'en défaire, la peur de la dépendance, fait souvent que quand on s'en rend compte on veut tout arrêter. Mais ce n'est peut-être que temporaire ? Ces effets secondaires disparaissent avec le temps.

- Peut-être docteur, mais en attendant je fais comment pour dormir ? Vous avez vu l'heure qu'il est ? Et ma nuit est déjà terminée. Je ne vais pas tenir à ce rythme là !

- Je sais, mais là je crains que vous ne deviez faire un long travail sur vous-même et appreniez à vider votre tête avant d'aller dormir. Il faut cesser de vous turlupiner comme ça.

- Oui facile à dire. Mais y parvenez-vous vous-même ?

- Voyons Madame vous n'êtes pas là pour régler mes problèmes, mais les vôtres.

- Oui mais si vous-même ne parvenez pas à vider votre tête, comment m'apprendre à le faire moi-même ?

- Faites ce que je dis, pas ce que je fais... vous connaissez ? Nous avons la théorie, ça ne veut pas dire qu'on sait la mettre en pratique sur nous-même. Quoi qu'il en soit, dans un premier temps si vous voulez retrouver le sommeil, il va falloir faire appel à un autre traitement.

- Justement je l'avais arrêté ce traitement là, je n'en éprouvais plus le besoin...

- Je suis désolé, mais c'était peut-être un peu prématuré.

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Faites ce que je dis... pas ce que je fais... LOL
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