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Mon psy et moi
31 janvier 2011

Douleur

Depuis quelques mois, années ? je suis l'avancement de la maladie de la maman de ma colombe. J'en ai jamais parlé... par pudeur surement, et pourtant, c'était à chaque fois des moments très douloureux d'entendre ma colombe me racontait les souffrances de sa maman.

Ma colombe, je ne la vois jamais, elle habite à 250 kms de moi, mais on s'appelle tous les jours. C'est bien plus qu'une amie, c'est tout comme ma soeur mais en plus fort. Quand j'ai mal elle le sait, quand elle a mal, je souffre tout autant. Nous sommes fusionnelles et notre amour l'est tout autant. On rit souvent de ne pas être de sexes opposés sinon on serait mariées !

Puis il y a 8 jours sa maman est entrée à l'hôpital en urgence. Sa maladie s'est généralisée, les médecins ont prévenu la famille qu'il n'y en aurait plus que pour au maximum 8 jours...

J'ai toujours ma maman, je ne la vois pas souvent, mais je me suis dit que si une telle chose arrivait, je quitterais tout pour passer ces derniers jours avec elle. Ma colombe a passé le plus de temps possible à ses côtés. Elle a dû tout supporter. Elle a dû être forte pour toute sa famille. Personne au début ne voulait la croire quand elle a dit à ses enfants que sa grand mère allait les quitter. Elle a dû porter son père à bout de bras pour qu'il ne craque pas devant sa femme quand il allait la voir, lui qui ne pouvait imaginer que sa femme le quitterait un jour. Elle a continué à travailler sans jamais craquer. Et moi je n'étais pas là pour la soutenir. Personne n'était là pour la soutenir. Enfin si, il y avait moi mais à 250 kms de là, donc juste par ma présence téléphonique, puis un ami qui habite lui aussi dans ma région. Qui était là pour la serrer dans ses bras et pour lui dire "t'en fais pas je suis là tu peux t'appuyer sur moi, pleure, évacue ce que tu as à évacuer..."? Personne. Elle gère ça toute seule.

Samedi, sa maman est partie. Elle s'est endormie, heureusement sans souffrir ont dit les médecins. Et ma colombe gère encore une fois ça toute seule. Et moi je suis ici à me morfondre et à pleurer pour sa douleur et elle ne verse pas une larme, elle est forte comme tout le monde lui demande de l'être. Mais j'ai peur, très peur, qu'une fois que tout ceci soit terminé qu'elle craque et ne s'en remette que très difficilement. Et encore une fois, qui va la réconforter ? Qui va s'occuper d'elle ?

J'aimerais tant être près de toi. Etre là et te serrer dans mes bras. Oh je sais que moi je ne saurais pas rester sans verser des tas de larmes et que tu me consoleras plus que l'inverse, mais je serais au moins là.

Je t'aime ma colombe et regrette vivement de ne pas être tout près de toi pour cette douloureuse séparation que tu vis de ta maman.

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